On pénètre dans le narthex de l’église St-André, où sont réunis des pièces lapidaires (chapiteaux du XIe, issus du cloître démoli, colonne factice supportant les gypses du XIe, à l’origine, situés dans le cœur de l’abbaye, au sol, des boulets de canons retrouvés dans les ruines, sur les murs, les blasons des évêques).
Avant de découvrir le sanctuaire, admirez son portail intérieur du XVe siècle (endommagé lors de la Révolution).
Sa nef à un vaisseau unique, caractéristique du Languedoc.
En suivant l’allée latérale de droite vous longez deux chapelles : la première renferme une statue en bois doré de saint Blaise du 17° siècle patron des cardeurs d’Alet. Dans la chapelle suivante, regardez le tableau de St-Benoit (œuvre classée du XVIe). Pénétrez dans le chœur ; face à vous,une toile de l’assomption peinte par un élève de Murillo (XVIe), la chapelle suivante (récemment aménagée) protège le Trésor : dans la niche se trouve une vierge en ivoire du 16° siècle qui aurait été offerte par François 1er en reconnaissance de la participation des Alétois à la rançon de sa libération, après la défaite de Pavie. Au centre sur un pilier « sainte Marie d’Alet» du 12e siècle, qui présidait dans le cœur de la cathédrale aujourd’hui en ruine. A gauche de l’autel, une absidiole couverte de fresques du 14° siècle relative à la vie bénédictine. Dans la vitrine, la statue polychrome de saint Benoît du XVIIe.
Dans la sacristie attenante, se trouvent plusieurs tableaux des évêques d’Alet.